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Ecolo Chastre prend acte de la décision du Conseil d’Etat d’annuler le permis pour l‘implantation de 6 éoliennes entre les rues des Quinze Bonniers et de l’Etat.

Sans remettre en cause le projet lui-même, le conseil d’Etat base son refus sur un problème procédural de permis non obtenu pour la création d’une voirie, même temporaire, pour le chantier !

Cependant, « nous regrettons la frilosité sur le front des énergies éoliennes: il n’y a pas d’évolution dans ce dossier, alors que depuis 2018, des bouleversements importants ont eu lieu : Chastre a connu de terribles inondations en juillet 2021 et nul ne peut nier qu’elles sont causées par la conjonction des changements climatiques, de la bétonisation en zone sensible et de l’agriculture intensive.

Pour agir, autant que faire se peut et à son niveau, contre ces changements climatiques, le Conseil Communal de Chastre a adhéré fin 2017 à l’unanimité à la Convention des Maires qui impose une réduction de 40 % de production de CO2 d’ici 2030. Au stade actuel, il n’y a pas eu de réduction de ces émissions : en 1990, Chastre consommait 107,4GWh d’énergie, aujourd’hui on en consomme 109,3 GWh ! », rappelle Thierry Henkart, échevin de l’énergie.

Il est évident que les efforts des citoyens visant à réduire leurs émissions de CO2, qui sont réels et qui doivent être encouragés, ne suffiront pas pour atteindre les objectifs fixés.
Pour Andrée Debauche coprésidente de la locale Ecolo « Il nous paraît dès lors important de produire à Chastre le plus possible d’énergie renouvelable : il est prévu d’installer des panneaux photovoltaïques sur tous les toits bien orientés des bâtiments communaux, mais la production d’énergie par ce biais est faible (2%) par rapport au projet éolien (23%) »

Ecolo Chastre regrette dès lors le rejet de ce projet, au moment où les factures d’énergie des Chastrois explosent et où une participation citoyenne au projet aurait permis de les diminuer.

Ecolo estime donc nécessaire de remettre un projet éolien avec une composante citoyenne en chantier aussi vite que possible.

« Cela s’impose pour nous, nos enfants et la planète » souligne Jean-Marie Thiry.