Promenades à la découverte de Chastre - 4° édition - ce dimanche 26 juillet 2020 : Villeroux

Publié le 25/07/2020
Rédigé par 
P-Y Delens

Rédaction: Andrée Debauche, Diane Decamps et Claude Davister – Michel Flahaut (CHERCHA)

Une promenade par semaine

Dans le numéro 46 de la Feuille de Chou vert, nous invitions les Chastroises et les Chastrois à découvrir leurs 7 villages pendant l’été 2020, un été où nous aurons sans doute le temps de nous pencher sur notre patrimoine naturel, historique, humain, agricole et gastronomique.

Interview sur CanalZoom (juillet 2020),  → ici

Nous vous proposons quatrième balade de l’été dès ce 26 juillet, consacrée à Villeroux. Un plan, une description de l’itinéraire et divers points d’attention vous sont proposés, au rythme de votre périple à pied ou à vélo. Etant donné les circonstances sanitaires, nous présentons ces itinéraires comme des circuits à parcourir seul.e ou en famille, ou avec des amis. Dès que ce sera possible, des guides pourront emmener des groupes, patience !
Dès à présent, ces promenades vous appartiennent, vous pouvez vous les approprier comme bon vous semble, les diviser en plusieurs parties, les enchaîner, « zapper » un endroit qui vous intéresse moins ou adapter le circuit à vos possibilités.

Itinéraire promenade N°4 : Villeroux : lien → PDF

( 8 pages, avec photos, explications historiques (CHERCHA) )

Télécharger le tracé itinéraire N°4 uniquement (jpg) : → ici

( Itinéraire promenade N°3 : Cortil : lien PDF )
( Itinéraire promenade N°2 : Noirmont : lien PDF )
( Itinéraire promenade N°1 : Chastre-Village : lien PDF )

Page de présentation générale7 Promenades à la découverte des 7 villages de Chastre – été 2020

La plupart des itinéraires sont d’accès facile, mais certains tronçons en zones humides peuvent être plus compliqués pour des poussettes ou des vélos, notamment en fonction de la météo. De même, certains sentiers peuvent s’avérer étroits pour l’accès aux PMR. Un écart par rapport à l’itinéraire décrit est toujours possible sans trop allonger la promenade.

Après votre promenade, prenez contact avec nous (*) pour nous dire ce que vous en pensez. Non seulement, cela nous fera plaisir, mais cela nous permettra de les améliorer, de corriger certains défauts ou d’y ajouter de nouveaux éléments. Toute critique formulée aimablement est également bienvenue !
Nous vous souhaitons beau temps, belle compagnie et bon vent pour ces promenades de l’été à la découverte du magnifique patrimoine de notre commune.

(*)  info@chastre2024.ecolo.me , ou commentaire au bas de cette page


  • Parcours

    • Départ : église de Villeroux, rue Goffaux
    • Longueur : ± 8 km, compter 2 à 4 km en plus en fonction des variantes proposées
    • Difficulté : aucune
    • Stationnement : le parking de l’église offre un stationnement pour les voitures et éventuellement les vélos.
    • Accès PMR : en début et fin de parcours, les sentiers sont impraticables pour les PMR et les cyclistes, mais des déviations sont possibles sans grand détour.
  • Points d’attention

    • 1. L’église Saint-Jean-Baptiste
    • 2. La ferme Goffaux
    • 3. La ferme Van Gerwen ou aux Oies ou aux deux Porches
    • 4. La pompe à bras de la rue d’Hévillers et celle du chemin de l’Église
    • 5. L’ancien pont du chemin de fer vicinal de la rue Bati de Noirmont à Villeroux
    • 6. Le moulin de Gentinnes ou moulin Dussart ou ferme du Moulin
    • 7. La ferme de la Dîme ou ferme Warnant (Gentinnes)
    • 8. La Grande Bierwart (Gentinnes)
    • 9. La ferme du Patriote ou de Lauvigny (ou Louvigny) ou ferme Braibant (Gentinnes)
    • 10. La rue de la Brasserie
    • 11. La ferme du Castillon ou ferme Hamiet

PROMENADE de la Houssière: À LA DÉCOUVERTE DE Villeroux

Les numéros indiquent des repères de la promenade et renvoient aux points d’intérêt décrits.

PARCOURS

De l’arrière de l’église Saint-Jean-Baptiste (1), traverser la rue et se diriger vers la grande ferme Goffaux (2), avec sa vieille tour d’angle devenue forge, ses arbres remarquables.
Revenir sur ses pas pendant une vingtaine de mètres, puis prendre sur la gauche la ruelle Gilmont, la suivre jusqu’au carrefour avec la rue d’Hévillers.

La ferme Goffaux

On prend à droite dans la rue d’Hévillers et on remonte vers la Ferme aux Oies ou aux Deux Porches (3). Une ancienne pompe à bras communale (4) et une jolie petite chapelle restaurée se trouvent sur le côté gauche de la rue. Nous sommes sur un des chemins vers Compostelle, indiqué par un symbole présent sur une maison au bout de la rue à gauche.

La Ferme aux Oies ou aux Deux Porches

 

Ancienne pompe à bras communale et petite chapelle proche.
Un symbole d’une coquille Saint-Jacques indiquant un chemin vers Compostelle

On remonte la rue des quinze Bonniers, à gauche, et on prend le premier chemin à droite. On passe le long de prairies, d’arbres plantés par Chastre-Biodiversité, le long d’une haie variée, dans un paysage vallonné.

Un des nombreux arbres plantés par Chastre-Biodiversité

Ignorer la rue à droite, continuer tout droit vers un petit bois de sapins et de pins et prendre le premier chemin à droite, qui descend et se transforme en un magnifique tunnel d’arbres.

Voyez plus loin la proposition d’une variante plus longue.

Villeroux, cheminement sous les arbres

 

Descendre, passer sous le pont de l’ancien vicinal (5), puis tout de suite à droite, remonter la butte. Prendre à droite le chemin qui s’ouvre devant soi, suivre jusqu’au bout, passer devant un champ de miscanthus, une très grande graminée vivace à potentialités multiples.

Restes du pont de l’ancien vicinal

Prendre sur la gauche le chemin qui remonte légèrement, arriver dans un chemin bétonné, la rue du Try Marsin. Suivre, descendre, traverser la ferme Paquet, prendre à droite, descendre la rue puis prendre à droite, la rue de la Boulette – qui tire son nom d’un lieu planté de bouleaux.

Après 500 mètres, prendre à gauche la rue du Moulin, passer devant le Moulin Dussart (6). Admirer le magnifique étang de retenue du moulin qui alimente, via une chute d’eau, une roue « par-dessus ». L’eau remplira des bacs appelés « augets » situés sur son pourtour. La roue sera déséquilibrée, ce qui entraînera sa rotation. Suivre la rue du Moulin en montant jusqu’à son extrémité. A gauche, la ferme de la Dîme. (7). Nous quittons Villeroux un moment pour poursuivre vers Gentinnes.

Le moulin Dussart

Prendre à droite vers Mellery, passer devant la ferme de la Grande Bierwart (8), puis prendre la première à droite, rue de Basse-Heuval.

Ferme de la Grande Bierwart. Le petit écu du porche (à droite) est gravé de la date « 1755 ».

On descend la rue, on passe par une petite ferme, et on longe une haie qui borde les champs de la ferme du Patriote (9), en conversion vers le maraîchage et qui dispose depuis quelque temps d’un magasin à la ferme. Au loin, l’antenne de Mellery, antenne-relais militaire.
On poursuit jusqu’au premier carrefour avec le chemin bétonné, on descend à droite puis on prend le premier chemin bétonné à gauche, au repère de la ligne de gaz, jusqu’au croisement.
Prendre ensuite à droite le sentier en terre. On passe tout droit, on continue le chemin, jusqu’à ce que l’on rencontre un chemin pavé : la rue de la Brasserie (10).

On peut aussi descendre au chemin précédent (Baty de Noirmont), pour pouvoir faire le chemin le long de la Houssière, et la fontaine ou source Robert ou Lyre de Villeroux.

Passer devant la ferme du Castillon (11), du 17e siècle, et descendre le chemin à gauche, non loin de l’ancienne école, aujourd’hui destinée à devenir une maison de village.
Observer près de la Houssière une ancienne pompe communale en fonte (4), et remonter vers la rue. Tourner à droite et rejoindre l’église.

Ferme du Castillon

UNE VARIANTE PLUS LONGUE À PARTIR DU « TUNNEL D’ARBRES »

En sortant du chemin creux et du tunnel d’arbres, prendre à gauche la rue Destraux, puis à droite, le chemin qui monte, et prendre à droite, à la borne de gaz, le chemin qui s’ouvre devant soi. On ne passera pas alors par la petite fontaine (4) ni par les chemins le long de la Houssière (+ 2 km).
On peut aussi pousser jusqu’à l’antenne de Haute-Heuval (Mellery), prendre ensuite à droite vers l’Arbre de la Justice et revenir à Villeroux par la route pavée. (+ 4,5 km).

 


POINTS D’ATTENTION

1. L’église Saint-Jean-Baptiste

La petite église Saint-Jean-Baptiste à Villeroux est l’une des multiples églises dessinées par l’architecte provincial Émile Coulon. Construite en 1874, elle est d’allure néo-classique. La flèche effilée de sa tour est caractéristique.

2. La ferme Goffaux

L’actuelle ferme Goffaux, du nom de ses propriétaires, a gardé du 18e s. son implantation en quadrilatère et une tour-colombier de trois niveaux sur plan carré, constituant son angle nord. Sa grange volumineuse visible de la rue date de 1819. Pour le reste, les bâtiments ont été transformés ou reconstruits après 1940. La ferme serait la dernière métamorphose d’un bien offert au 12e s. par un certain Baudouin, dit de Villeroux, à l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem appelé aussi Ordre des Hospitaliers (et pas à l’Ordre des Templiers).
Par ailleurs, un site gallo-romain du 3e s. est attesté à proximité immédiate de la ferme, sur le versant d’une ondulation de terrain descendant vers la Houssière.

3. La ferme Van Gerwen ou aux Oies ou aux deux Porches

La ferme Van Gerwen, du nom de ses propriétaires actuels, ou Thirion d’après un propriétaire du 19e s., ou encore aux Oies selon certaines sources non identifiées, aurait pu être connue comme la ferme Englebert, du nom de Jean, époux de Philippine Defau, mayeur de Villeroux au 17e s., premier propriétaire connu de l’exploitation.
Un fils de ce couple, Antoine Joseph Englebert (1696-1764), s’est fait un nom comme lauréat (Primus ) des épreuves de la licence ès arts de l’université de Louvain en 1718. Cela lui a valu de grandioses festivités officielles à Louvain et sans doute à Villeroux également. Antoine Joseph a mis ensuite sa chope à bière au placard, a été ordonné prêtre, fut professeur de philosophie à l’université et a fini sa vie comme chanoine à Gand.
Les bâtiments actuels de la ferme, en brique, pierre calcaire et quartzite local pour une partie du mur d’enceinte (la « pierre de Blanmont »), sont du deuxième tiers du 19e s. À remarquer : les exceptionnels deux porches identiques qui ont donné un nom supplémentaire à la ferme. Voyez leurs montants monolithiques protégés par des chasse-roues. Les ouvertures encadrées de pierre au sommet des porches sont des trous de boulin, destinés à engager des traverses pour élever un échafaudage. Des ouvertures de colombiers sont disposées côté cour.

4. La pompe à bras de la rue d’Hévillers et celle du chemin de l’Église

Avant la distribution d’eau à domicile, les pompes communales visaient à fournir aux riverains de l’eau exempte de contaminations bactériennes.
L’ancienne pompe à bras de la rue d’Hévillers à Villeroux date de la fin du 19e ou du début du 20e siècle. Elle surmonte un puits. Elle est en fonte et son style est d’inspiration néo-classique. Elle est identique à une pompe disparue présente dans le haut de la place de la Féchère à Blanmont jusqu’en 1935 au moins.
Toujours à Villeroux, une pompe à bras communale plus petite est toujours présente dans l’ancien chemin de l’Église qui longe la Houssière.

5. L’ancien pont du chemin de fer vicinal de la rue Bati de Noirmont à Villeroux

L’ancien pont en maçonnerie de brique et pierre bleue de la rue Bati de Noirmont est un vestige monumental de la ligne Incourt-Courcelles appartenant à l’ancienne Société Nationale des Chemins de fer Vicinaux (SNCV) créée en 1884. La voie – exploitée de 1903 à 1961 environ – passait notamment par Chaumont-Gistoux (sablières), Corroy-le-Grand, Corbais, Nil-Saint-Vincent – notamment le long de l’actuelle N 4 –, Perbais, Chastre (sucrerie), Villeroux et Gentinnes. Elle a fait les beaux jours de navetteurs, de voyageurs et de transporteurs de matières ou denrées pondéreuses : sable et betteraves en saison.
Le pont a été construit au début des années 1900. Il s’appuie sur deux solides piliers implantés de chaque côté du chemin creux que la voie surmonte. Un garde corps en ferronnerie est toujours présent dans l’axe du pont.

6. Le moulin de Gentinnes ou moulin Dussart ou ferme du Moulin

Quel est le poids des trente-six augets métalliques de la roue du moulin Dussart ? Plus d’une tonne. Et pourtant elle tourne. Et même plus : elle fait tourner des meules et une machinerie de traitement des grains et de la farine. Jugez de la force de l’eau.
Les bâtiments actuels du moulin ont été construits en 1852, mais la présence d’un moulin à cet emplacement sur la Houssière est mentionnée dès 1238. Il faisait peut-être partie, comme en 1852 et actuellement, d’une importante exploitation agricole. Celle d’aujourd’hui est remarquable notamment par son imposant corps de logis d’allure classique – mais le parement de sa façade est du 20e s. –, ses étables et sa grange volumineuse (de l’autre côté de la rue).
Le plus extraordinaire est l’insertion harmonieuse de l’ensemble dans un site préservé.

7. La ferme de la Dîme ou ferme Warnant (Gentinnes)

La ferme de la Dîme aurait du mal à cacher son origine ancienne, vu son nom. Sous l’Ancien Régime, elle était destinée à recevoir la dîme, c’est-à-dire l’impôt en nature sur les productions agricoles des villageois de Gentinnes, dans ce cas précis prélevé par l’abbaye de Bonne-Espérance en Hainaut.
Mais outre qu’elle a perdu une aile de son quadrilatère originel, la ferme présente aujourd’hui majoritairement des bâtiments des 19e et 20e s. Toutefois, à y bien regarder (de loin), le corps de logis a un soubassement en pierre de taille, sa porte, avec son linteau bombé, a une traverse de pierre et des traces de fenêtres anciennes apparaissent en façade. Ce bâtiment fleure son 18e s. à plein nez.

8. La Grande Bierwart (Gentinnes)

Vous voulez découvrir la plus belle bâtisse du 18e s. à des lieues à la ronde ? Allez voir la Grande Bierwart. Admirez l’ordonnance de l’ensemble. Observez les montants harpés et la toiture à angles de sa tour-porche (1755). Du corps de logis d’un seul niveau (1719), remarquez la forte pente du toit, le pignon débordant (il dépasse la couverture du toit) à épis (appareillage de briques en oblique et en zigzag à son sommet) sur consoles (support de brique et pierre). Voyez les étroites fenêtres à traverse de pierre de sa façade arrière.
Vous savez quoi ? Le bâtiment est classé (1985). Il ne l’a pas volé.
S’il y a une Grande Bierwart, c’est qu’il y en a une Petite. De fait, il y en avait une, un peu plus loin à droite après le virage de la route, mais elle a disparu dans la première moitié du 20e siècle. Bierwart est un toponyme laudatif qui signifie « beau regard », « belle vue », en parlant du panorama originel et non de la construction. C’est vrai, le site domine la vallée de la Houssière. Le toponyme n’est pas unique en Wallonie. C’est un proche cousin de Biéreau.

9. La ferme du Patriote ou de Lauvigny (ou Louvigny) ou ferme Braibant (Gentinnes)

De quel repli du temps sort ce patriote qui a donné son nom à la ferme ? Sous le Régime hollandais, la ferme est dite de Lauvigny, d’après un toponyme local. Mais elle est mentionnée comme du Patriote en 1859. Aurait-on affaire à un héros de la Révolution de 1830 ?
C’est trop vite dit, sur une base particulièrement faible. Nous ignorons d’ailleurs si la qualification de patriote procède de l’attachement réel et manifesté d’une personne à une patrie (à définir) ou si elle est un surnom plaisant. En tout état de cause, vers 1845, la ferme appartenait à Jean Joseph Poncelet, issu d’une famille notable de Gentinnes.
Quant aux bâtiments actuels, ils datent de 1860, construits par Antoine Minet, censier de la ferme de Géronvillers et longtemps bourgmestre de Gentinnes. Ils forment un solide quadrilatère défendu par un beau porche-colombier.

10. La rue de la Brasserie

La brasserie. La rue de la Brasserie portait déjà ce nom vers 1855. Elle le devait à Pierre Joseph Delire (Chastre, 1783-1846), époux de Marie Louise Delforge, qui y avait installé une production de bière dans un bâtiment de 170 m² environ. Le bâtiment à front de voirie était situé vers l’extrémité de la voie, côté rivière. Il n’est pas impossible qu’elle soit devenue l’actuelle maison n°5 de la rue.
La ferme. À l’autre extrémité de la rue, une belle petite ferme d’un seul niveau sous combles, datant du début du 19e s. (briques en relief « 1811 » de l’ancienne grange), a été convertie en deux habitations. L’ensemble a conservé son allure d’origine et garde tout son attrait visuel. Le pignon de la grange montre un appareillage de briques en épis – une élégante technique de construction du siècle précédent. Il était probablement remontant à l’origine (dépassant le toit), de quoi bien tenir une couverture de chaume.

11. La ferme du Castillon ou ferme Hamiet

Surprise ! La ferme du Castillon à Villeroux n’est pas la maison communale de Chastre, à laquelle ce même nom a été attribué en 1977. C’est en quelque sorte une usurpation d’identité : le manoir de Villeroux porte en effet ce nom depuis 1554 au moins sans discontinuer. Le mot signifie petit château.
Le domaine était le siège d’une (petite) seigneurie mentionnée dès 1404. Une des multiples seigneuries de Villeroux.
Le corps de logis de 1680 est une perle de notre patrimoine bâti, au même titre que, pour ce temps, le château de Blanmont et la chapelle de l’Ermitage à Gentinnes. Visible du porche, la belle porte d’entrée est flanquée de deux arquebusières. Ces fentes dans la maçonnerie avaient le même rôle au 17e s. que les meurtrières moyenâgeuses permettant le tir de flèches ou de carreaux d’arbalète sur l’assaillant. Ici, c’étaient des balles d’arquebuse.
Dans un ordre d’idée proche, la façade montre les traces de glissières d’un pont-levis. Il n’est pas impossible que la basse-cour – la ferme – ait été séparée de la haute cour – la demeure seigneuriale – par une dérivation de la Houssière, qui longe l’arrière du bâtiment. Chacun chez soi, parbleu.