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Je me joins aux appréciations de nos concitoyens par rapport à la qualité du travail de nos ouvriers communaux dans nos différents cimetières que j’ai reçues en direct aussi bien que via Internet. Bravo !
On commence à voir à quoi pourront ressembler nos cimetières sans pesticides à terme : cimetières-parcs, cimetières-jardins, où il fait bon se promener et se recueillir.Il y a encore du travail, mais nous sommes, je pense, dans la bonne démarche.

En tant qu’échevin des cimetières, j’ai bien sûr fait le tour de nos cimetières à l’occasion de la Toussaint et du jour des morts, et j’aimerais exhorter tous les Chastroises et Chastrois soucieux de leur défunts à aider nos ouvriers dans leur effort :

J’ai en effet pu constater que la plupart des potées de fleurs (principalement chrysanthèmes) étaient souvent disposées non sur la concession-même, mais souvent devant la tombe … c’est à dire dans les allées, avec souvent même du creusement pour stabiliser le pot.

Ceci nous pose problème. En effet, si la concession est une propriété privée, l’allée est, elle, un espace public.
On peut prendre comme équivalence un jardin privé, et une voirie publique. Vous viendrait-il à l’idée de creuser le macadam de la voirie devant chez vous pour y planter un arbre ? Pourtant c’est ce qui est réalisé (en toute innocence bien sûr) dans nos cimetières.

La conséquence en est un surcharge de travail pour nos ouvriers (félicités ci-dessus) : il devront retirer et gérer les potées fanées, mais également reboucher et ré-égaliser les trous, resemer les surfaces ainsi dégradées, afin de reconstituer l’allée verdurisée. Sur l’ensemble des cimetières , cela signifiera donc des dizaines, voire des centaines d’heures de travail !

Je suggère donc à toutes et tous de réfléchir à ces aspects lors de la prochaine Toussaint. Nous veillerons également à mener une campagne de sensibilisation pour rappeler à toutes et à tous ces aspects d’entretien de nos cimetières.

Thierry Henkart,
échevin des cimetières