Fin 2018 : l’heure des bilans
En février 2013, la « nouvelle » équipe ICR présentait son premier budget, accompagné de la traditionnelle note de politique générale. C’est-à-dire la liste des projets et des objectifs pour la législature 2012-2018.
Nous vous livrons ici l’essentiel des projets de la note, en commençant par ce qui n’a pas été réalisé, ce qui l’a été à moitié ou a été entamé et enfin, ce qui est terminé.
Projets toujours dans les cartons :
- Faire aboutir le projet de rénovation du site de la gare (100 logements + commerces)
- Construire un nouveau siège pour le CPAS et rassembler tous les services sur un même site
- Faire aboutir le projet de lotissement « Boischamps » (100 logements)
- Agrandir le cimetière de Blanmont et y ajouter un parking adéquat
- « Quant à nos finances, nous nous emploierons, comme par le passé, à les gérer avec la rigueur qui s’impose. Nous rechercherons un maximum de subsidiations pour nos nouveaux projets, tout en recherchant des partenariats « public-privé » dans la réalisation des investissements prévus. (…) Nous privilégierons autant que possible l’emploi de nos fonds propres sans pour autant négliger l’emprunt aux taux plus que favorables que nous connaissons actuellement et cela sans toucher à une fiscalité au gabarit semblable [à celle] de la plupart des communes voisines et de notre taille. En quelques mots, nous continuerons de gérer nos finances en « bon père de famille ».
- Installer des panneaux photovoltaïques sur des bâtiments communaux
- Rénover le court de tennis du Chalet
- Négocier avec les TEC et la SNCB pour obtenir des horaires mieux adaptés aux besoins des voyageurs
- Égoutter la rue Vieille et la rue du Dessus
- Créer un parcours santé
- Effectuer des travaux dans la champêtrerie (Maison des Flamands) à la maison communale, pour y installer un concierge
- Créer une nouvelle crèche de 25 places sur le site rénové de la gare
- Créer des espaces jeunes dans les diverses entités avec le soutien d’habitants
- Apporter la plus grande transparence dans la manière de gouverner
- Dans la foulée du non au parc éolien : « nous multiplierons plutôt nos actions dans d’autres projets d’énergie renouvelable »
- Créer des logements adaptés pour les personnes handicapées, des logements d’urgence et intergénérationnels, un habitat groupé de type Abbeyfield
- Créer un nouveau conseil communal des ados
Projets partiellement aboutis :
- Réaliser un audit énergétique de ces bâtiments (en partie réalisé et présenté en Commission Energie)
- Ouvrir la revue communale à la minorité (fait, mais les articles de la minorité sont sujets à contrôle)
- Effectuer un lifting des salles communales et optimaliser leur gestion
- Curer régulièrement les avaloirs de la commune
- Organiser des réunions dans les différents villages pour informer sur les projets en cours
- Créer un bassin d’orage rue O.Lotin, exécuter des travaux de vannage au pont du Try des Rudes et un ouvrage de retenue des eaux à proximité du bois Quinaux
- Installer des radars préventifs et répressifs à des endroits stratégiques (pas de répressifs mis en place)
- Dynamiser les garderies scolaires
- Rénover les différents espaces de jeux (pour l’instant, beaucoup de promesses et peu de réalisations)
- Soutenir les actions citoyennes en faveur de la diminution des dépenses d’énergie
- Inciter les automobilistes à mieux respecter les règlements en vigueur (sensibilisation, prévention, répression) (quelques initiatives)
- Continuer à relater les organisations et actions au travers du magazine « Bien vivre à Chastre » (mais le magazine Bien vivre à Chastre a connu des pannes qui ont réduit le nombre de numéros et le rachat du titre à son propriétaire a coûté 25 000 euros !)
- Créer un maximum de protection et de visibilité pour les piétons et les cyclistes
Projets réalisés :
- Ouvrir les commissions communales à la minorité (parce que la Région l’a exigé)
- Soutenir les agents constatateur et sanctionnateur dans leur lutte contre les incivilités
- Proposer un nouveau site Internet aux citoyens, actualisé constamment (peut cependant nettement mieux faire)
- Rénover plusieurs voiries et assurer l’entretien des autres (OK mais il reste du boulot…)
- Elaborer un nouveau règlement pour les cimetières (bravo à l’écoconseiller)
- Installer des abris pour vélos dans les écoles
- Continuer les formations Pro vélo
- Créer une piste cyclable des deux côtés de la RN273 entre la croix de St-Géry et l’entrée de St-Géry (mais une seule piste bidirectionnelle a été installée, forçant les cyclistes à la double traversée)
- Accorder une aide financière aux jeunes conducteurs (stages de conduite)
- Engager un conseiller en énergie et créer une commission de l’énergie, en lien avec l’asbl citoyenne (oui, on en est même au 3ème conseiller en énergie ; la commission ne s’est cependant plus réunie depuis 2016)
- Créer une commission de sécurité routière (oui, mais la commission ne s’est plus réunie depuis 3 ans)
- Faire l’étude préalable des conteneurs à puce (oui ; elles sont déjà installées ; par contre les étapes ultérieures tardent)
- Ouvrir un co-accueil au lotissement du Chêne à Blanmont (oui, même s’il a mis beaucoup de temps à accueillir des enfants)
- Coordonner les mouvements de jeunesse (locaux, formation, logistique)
- Mettre sur pied une nouvelle politique des seniors (lutte contre l’isolement, aide à la vie journalière, résidence-services…)
- Soutenir l’offre de formation d’ouvriers polyvalents par la régie des quartiers
- Installer un atelier de recyclage (Repair café), soutenir le Grenier et l’atelier de rénovation de meubles de la Régie de quartier
- Accompagner collectivement les demandeurs d’emploi
- Créer une épicerie sociale
L’examen des projets réalisés ou non permet de voir que ce sont surtout les projets d’envergure qui n’ont pas été réalisés.
Pour ECOLO, le report de certains projets est une bonne chose, car ils étaient soit démesurés soit inadaptés (comme celui du parking du cimetière de Blanmont).
Les projets de taille plus réduite, notamment dans le domaine social, ont été réalisés ou sont en train de se faire. Les grands travaux sont bloqués, souvent pour des raisons financières, mais aussi parce qu’ils ont été montés sans concertation avec les habitants et à la merci des recours divers.