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Je suis maman de deux enfants, Zoé 3 ans et Noa 1 ans et demi. Mon conjoint, Mike, est menuisier de formation. J’ai toujours vécu dans le Brabant wallon. J’ai été adoptée à l’âge de 6 mois. Je suis d’origine brésilienne. J’ai une sœur de 35 ans et un frère de 32 ans.

Je suis assistante sociale. Ma première expérience professionnelle s’est déroulée à Fedasil. Je travaillais avec des MENA (mineurs étrangers non accompagnés) à Neder-Over-Hembeek. A travers cette expérience, j’ai fait des rencontres enrichissantes et extraordinaires, qui m’ont enrichi et m’ont fait grandir. A travers leurs parcours de vie, les jeunes demandeurs d’asiles étaient touchants, mais également extrêmement lucides sur leur situation. Par la suite, j’ai continué à travailler dans le secteur de l’immigration (Croix-Rouge, ILA, EleA). Depuis peu – je suis heureuse d’avoir pu signer mon CDI – je suis employée dans le secteur de l’aide à la jeunesse. L’institution dans laquelle je travaille s’occupe de jeunes garçons présentant un trouble du comportement et parfois placés par le juge. L’approche systémique que l’institution défend à tout son sens et je suis amenée à travailler avec les différents acteurs qui entourent le jeune.

Je baigne dans la culture écolo depuis mon enfance. Dès l’âge de huit ans, j’allais avec mes parents manifester pour défendre le droit de chacun ainsi que les libertés fondamentales de tous. Cette conscience politique m’a fait « inconsciemment » choisir le métier que j’exerce aujourd’hui.

Si je suis présente sur la liste Ecolo, c’est parce que je veux soutenir le projet d’Ecolo sur Chastre. Les jeunes de ma génération sont peu représentés, ainsi que les idées que nous pourrions défendre. Mon utopie m’encourage à me présenter pour avoir la chance d’avoir fait ma part, et peut-être faire avancer les choses, afin que chacun puisse avoir un accès au logement par exemple, et devenir propriétaire. Pour l’anecdote, il y a peu mon conjoint et moi nous sommes rendues dans une banque afin d’envisager de faire un emprunt hypothécaire. Le banquier pensait avoir pu répondre à toute nos questions. Mais ses réponses ne nous convenaient pas ! Remplis d’espoir nous sommes arrivés à la banque, dépités nous en sommes ressortis. A l’heure actuelle, j’ai une stabilité de travail mais je suis une travailleuse « pauvre ». Comment donner accès au logement aux jeunes couples ? Comment garantir une stabilité du logement ? Comment établir des projets à long terme ? Toutes ses questions me trottent dans la tête.

L’avenir m’interpelle, me questionne, m’encourage à faire évoluer les choses. Je veux saisir  la chance d’être entendue et me battre pour un avenir plus serein, aussi pour mes enfants, mais également pour plus d’égalité et d’équité entre tous !