Les conseils communaux de 2004

ECOLO Chastre pour une information honnête du citoyen.

Lors du dernier conseil communal (11 mars 2004), à l’occasion de la prestation de serment de Sophie Smolders en remplacement de Françoise Lemoine comme conseillère communale, notre bourgmestre, Claude Jossart, a lancé contre le groupe ECOLO des critiques où les erreurs rivalisent avec l’indécence.
Nous avions choisi de ne pas verser de l’huile sur le feu.
La presse en ayant cependant fait un large écho, il nous tient à cœur de rétablir la vérité auprès de l’opinion publique.

Contrairement aux propos de Monsieur Jossart, les ECOLOs de Chastre n’ont pas choisi «de partager les mandats».
La démission de nos conseillères n’était en rien programmée, et nous nous offusquons du fait que les raisons de santé de l’une et les difficultés familiales de l’autre puissent être suspectées d’une quelconque autre motivation. C’est clairement leur manquer de respect.

Par ailleurs, les ECOLOs de Chastre n’ont pas «choisi les suppléants qui leur conviennent». La seule information correcte est qu’effectivement, ce sont les premier et sixième suppléants de la liste ECOLO qui ont remplacé nos élues démissionnaires.

Mais les raisons – que le bourgmestre ne pouvait pas ignorer puisqu’elles étaient reprises dans les lettres de démission qu’il a reçues – étaient au contraire le respect du citoyen et des règles déontologiques strictes internes à ECOLO.
Contrairement à de nombreux partis, le cumul des mandats publics est en effet interdit chez ECOLO.
C’est une règle de transparence de la vie publique et un garant de la démocratie.

Petit décompte… :
Notre deuxième suppléante est conseillère provinciale (cumul interdit par ECOLO) ;
Notre troisième suppléante est l’épouse d’un conseiller communal et ne peut pas dès lors légalement siéger ;
Notre quatrième suppléante est conseillère CPAS (cumul interdit chez ECOLO) ;
Notre cinquième suppléant a estimé que, son temps étant devenu peu disponible (séjours fréquents à l’étranger), il n’était pas honnête d’accepter un mandat qu’il ne pourrait pas assumer convenablement.
Et c’est ainsi que nous sommes arrivés à la sixième suppléante.

Une information juste et vraie est garante de démocratie.
Nous nous étonnons dès lors que le bourgmestre ait utilisé la tribune de la présidence du conseil communal pour exprimer des critiques pleines d’omissions qui trompent l’auditeur.
Portons néanmoins à sa décharge le fait qu’issu d’un parti cultivant des valeurs diamétralement opposées, il puisse avoir des difficultés à entrer dans une autre logique.
Terminons cependant comme lui : l’électeur en jugera !